L'information haut-savoyarde
puisée directement à la source

Un nouvel abattoir pour la ville en 1893

Un nouvel abattoir pour la ville en 1893 En 1893 le conseil municipal d’Annecy décide d’implanter un nouvel abattoir dans le quartier actuel de la Mandallaz. Le terrain est situé légèrement en retrait de la rive droite du Thiou, sur l’actuelle place de la Mandallaz. L’abattoir
Le site choisi pour le nouvel abattoir présente plusieurs avantages : spacieux et éloigné de la ville, il est situé dans un endroit où l’expansion urbaine est jugée peu probable. Des nouvelles voies d’accès y sont aménagées pour faciliter le transport des bêtes et des marchandises. Auguste Mangé, l’architecte municipal d’Annecy, propose un ensemble de bâtiments inauguré à la fin du siècle. Une grande cour de travail centrale est entourée de bouveries, bergeries, porcheries et un bureau de vétérinaire d’un côté. De l’autre, une triperie et un échaudoir destinés aux charcutiers permettent le façonnage des produits de boucherie.
Le développement du quartier
Le quartier se développe peu à peu en véritable « zone industrielle ». Des activités liées à l’abattage s’installent autour de l’abattoir municipal : savonnerie, tannerie, marchand de cuir et fabriquant de chaussures. Paul Jacquin possède une impressionnante usine de « bois de galoches » située à côté de l’abattoir. Une quarantaine d’ouvriers y fabriquent des semelles de chaussure, en bois de noyer et de hêtre. Le façonnage est entièrement mécanisé, permettant une production impressionnante de 1000 à 1200 paires de semelles par jour !
D’autres industries très diverses s’implantent progressivement dans ce quartier à partir des années 1920. On y trouve des ébénistes et des créateurs de meubles, des mécaniciens et des fabricants de machines, la fromagerie Pochat, des usines de poupée, de boutons et de briquets. Les ouvriers se retrouvent au café-restaurant au cœur du quartier.
L’abattoir est à nouveau déplacé en 1957 vers le quartier de Vovray. Son départ marque le début du déclin du quartier.

Cette étape fait partie d'une balade patrimoniale intitulée « Le Thiou industriel » conçue par l'équipe des guides-conférenciers de la Ville d'Annecy agréés par le ministère de la Culture, sous le label "Ville et pays d'Art et d'Histoire".

Moyens de communication

Horaires d'ouverture

  • Toute l'année, tous les jours.
Un nouvel abattoir pour la ville en 1893

Localisation

  • pont sur la promenade Sainte Thérèse du Québec
  • Adresse : pont sur la promenade Sainte Thérèse du Québec , 74000 Annecy, France.

Tarifs

Accès libre et gratuit

Catégorie

  • Ville ou Pays d'art et d'histoire

Prestation

  • Ville ou Pays d'art et d'histoire

Patrimoine

  • Site et monument historique
  • Site industriel

Handicap

  • Accessible en fauteuil roulant avec aide
  • Revêtement dur
  • Zone de circulation dégagée

Objets liés

Le Thiou à Annecy Annecy

Le Thiou, petite rivière de 3,5 km de long, est le déversoir naturel du lac d'Annecy dans le Fier. Elle récupère les eaux du lac par deux bras principaux : le Port et le canal du Vassé. Le Thiou traverse le centre ancien.

Thiou à Annecy et Cran-Gevrier Annecy

Le Thiou, ancien moteur de l'artisanat et de l'industrie, est aujourd'hui un axe de promenade qui permet au promeneur de passer d'une ambiance urbaine à une ambiance presque naturelle. Tout au long de son parcours de 3,5 km, le Thiou est changeant.

Balade patrimoniale : Le Thiou industriel Annecy

En 7 étapes, suivez le cours du Thiou, du quartier de la Mandallaz jusqu'aux Passerelles à Cran. Cette balade est dans la continuité d'une balade historique autour du Thiou au centre-ville, se concluant devant l'église Saint Etienne du pont neuf.


Multimedias

Créé le 12/07/2021 18:18, Mise à jour 25/04/2022 15:33 par Ville d'Annecy
Signaler une erreur
Crédit photo : Archives municipales d'Annecy

montagnes