Oeuvres de Pergolèse et motets de Vivaldi
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Expressivité, empathie et simplicité sont ici les ingrédients du Stabat Mater, un chef d'œuvre qu’on ne se lasse pas d’écouter !
Si le Stabat Mater est bien authentique, contrairement aux œuvres apocryphes qui attribuées à Pergolese après sa mort, on connaît bien peu de choses sur sa genèse. Cette page poignante d’un musicien disparu tragiquement à l’âge de vingt-six ans donna lieu à une légende comparable à celle du Requiem de Mozart, la tradition voulant que le compositeur l’ait achevée sur son lit de mort… La réalité semble certes différente selon de nombreux musicologues et historiens moderns mais la célébrité de l’œuvre, abondamment exécutée et éditée dès le XVIIIe siècle, contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur. Avec ses arias et ses duos pour soli, tous d’une bouleversante expressivité, cette pièce appartient bien au cercle restreint des chefs-d’œuvre du répertoire ancien.
Surnommé à juste titre le père du concerto, avec plus de 600 opus, Vivaldi a aussi composé de formidables motets, merveilles d’art sacré mettant particulièrement à l’honneur la virtuosité des chanteurs, comme dans le In furore iustissimae irae ou le Vos invito barbarae faces.
PROGRAMME
-Vivaldi (1678-1741)
In furore iustissimae irae (RV 626) (motet pour soprano)
Vos invito barbarae faces (RV 811) (motet pour contralto)
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Entracte
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-Pergolèse (1710-1736)
Stabat Mater
Taninges
