Non Arnaud Askoy n’est pas Brel mais à l‘entendre, à le voir on pourrait y croire tant il donne chair avec sincérité au Grand Jacques.
« J’avais loué un appartement et, hélas, j’avais oublié ma musique chez moi ! J’ai cherché un peu partout. Il y avait un lecteur de CD avec un disque dedans. Je fais « Play ». C’était Jacques Brel ! Depuis le temps qu’on me rabâchait que je lui ressemblais ! Pourtant, je ne m’étais jamais intéressé à son œuvre. Je ne connaissais que les grands standards de son répertoire comme Amsterdam ou Ne me quitte pas. Dès les premières notes, j’ai été époustouflé. L’orchestration, les arrangements, les paroles, l’interprétation, tout m’a immédiatement séduit ! Je l’ai écouté en boucle et, comme j’étais tout seul dans l’appartement, je me suis mis à chantonner…
Non Arnaud Askoy n’est pas Brel mais à l‘entendre et à le voir on pourrait y croire. Tant il donne chair avec sincérité au Grand Jacques.
A l’image des arrangements originaux de Roland Romanelli, c’est bien la flamme personnelle d’Arnaud Askoy, cette charge émotionnelle, généreuse, qui doit venir nous bouleverser, faire naître une magie comparable à celle de l’époque, comme une toile impressionniste vivante. Telle est la promesse : « Ceci n’est pas Brel ! » aurait dit Magritte, laissez-vous faire…