Théâtre Huis clos

Un doux mélange de la compagnie d'Oncion et des Mots Dits pour interprétée cette pièce de Jean-Paul Sartre. Que diriez-vous d'un petit voyage en enfer ? Les brodequins, tenailles, grills et pals; tout cela ne serait-il pas que le pur produit de l'imagination de l'homme. L'enfer décrit par Sartre est tout simplement un salon second empire, sans miroir, sans instrument de torture. Une souffrance de tête, ..., qui frôle, qui caresse et qui ne fait jamais assez mal - dixit Sartre. Et voici, que débarquent dans ce lieu, trois pécheurs, comme vous et moi. Au début, ils s'observent et au fur à mesure ils vont s'entre-dévorer, dans une lutte sans merci. Mais, pas de blessure physique, que des blessures mentales. Le lieu n'ayant pas de miroir, c'est le regard du partenaire qui servira de miroir et ce regard aura la force du vitriol. Pas de bourreau non plus, c'est le partenaire qui servira de bourreau, c'est du self-service. C'est cela le raffinement de l'enfer de Sartre, l'infernal et éternel huis clos.