Le lac d'Annecy réputé pour la qualité de ses eaux est un patrimoine fragile. Dans les années 1940, une prise de conscience a permis de résoudre les problèmes de pollution due à l'activité humaine de ses rives urbanisées.
Unique par son panorama, le lac est aussi vulnérable. Pendant des siècles et de manière plus intensive, dans la première moitié du 20e siècle, il a accumulé tous les rejets agressifs de l’activité humaine. Pourtant, l'état normal d’un lac est d’être peu nourri : on le dit oligotrophe. Ses eaux sont bleues, cristallines et les poissons moyennement abondants. Ils sont nobles et se développent dans un milieu riche en oxygène.
La création du syndicat intercommunal du lac d’Annecy (SILA)
En 1943, le docteur Paul-Louis Servettaz fait prendre conscience de l’accumulation de débris organiques provoquant la pauvreté en oxygène des eaux profondes du lac. A l’époque, les pêcheurs signalent la disparition progressive d’espèces nobles du lac comme les ombles chevaliers et les corégones.
Le Syndicat intercommunal du lac d’Annecy est créé en 1957 pour sauvegarder le lac d’Annecy. Un premier réseau complet d’assainissement est aussitôt construit avec des collecteurs ceinturant le lac, des stations de pompage et une station d’épuration. Il est achevé en 1993.
La préservation des rives du lac
A partir de 1954, Charles Bosson, maire d’Annecy lance une politique de préservation des rives du lac. Les clos, propriétés privées présentes le long du lac, sont acquis et aménagés en espaces publics et en promenades. Le parc à proximité de l’Impérial Palace complète la première plage d’Annecy créée en 1935.